Aujourd’hui, je vais vous parler de la commune de St Pierre Montlimart
Commune de la Vallée de l’èvre qui la longe sur tout son pourtour Ouest
Il y a actuellement 3053 habitants
2000 ans avant JC ; c’est la présence d’un filon d’or qui a contribué a créer ce village
On a aussi exploité le minerai de fer
Le pays de l’or va devenir une région convoitée des luttes sanglantes et les diverses guerres de religion vont tour a tour détruire certains monuments et constructions.
C’est en 1905 que les mines d’or vont reprendre leurs activités appelant une nombreuse main d’œuvre étrangère.
« À Saint-Pierre-Montlimart, dans le Maine-et-Loire, on a cherché de l'or jusqu'au début des années 1950 ! Oui, de l'or. Louis Liegeard, 85 ans, en est le dernier témoin. À l'évoquer, son oeil brille comme une de ces pépites extraites de la roche blanche, dont il n'a pourtant jamais vu une miette... Son boulot à lui, c'était d'installer, dans les galeries, les tuyaux et les pompes d'évacuation d'eau, de poser les rails, et de pousser les wagonnets en bois, une fois chargés, vers les cages d'ascenseurs qui attendaient au pied du puits. Sur des centaines de mètres, voir plusieurs kilomètres. « C'était lourd. Et dans la roche, le niveau du sol n'était pas plat. Ça montait, ça descendait. »
« Le mineur posait les charges, puis les faisait péter à la mèche ou à l'électricité. À ce moment-là, tout le monde se planquait. Fallait faire gaffe au souffle et aux cailloux qui volaient. Le bruit, on finissait par s'y habituer. »
Ses collègues, c'étaient des gars du coin, comme lui, mais aussi des Polonais, des Espagnols et des Italiens. « À 25 ans, j'étais le plus jeune. » Les mineurs (une dizaine) ne voyaient jamais la couleur de l'or. Une fois remontés à la surface, les blocs de roche blanche taillés à l'explosif étaient concassés dans une machine ; puis le noble métal extrait était traité une première fois à l'usine avant d'être purifié à Paris.
La période faste, c'était 1910, quand 750 bonhommes s'activaient dans les sous-sols. La guerre était passée par là. La concurrence étrangère aussi. Lorsque le site ferme, quatre ans après son arrivée, Louis Liegeard n'a pas de regrets. Le travail harassant, huit heures sans voir le jour, et cette poussière de minerai qui se colle sur les poumons... »
extrait d’article du Ouest –France