Tous les historiens sont d’accord pour dire que l’Anjou est pauvre au XVIII ème siècle.
Les chemins sont en mauvais état et le sous sol argileux ne facilite pas l’entretien.
Pendant le saison pluvieuse, les voyages étaient rares même pour aller dans les communes voisines.
Le terrain humide et froid n’était guère propice a la culture des céréales. On semait juste ce qui était nécessaire pour payer les fermages et nourrir les bêtes.
Il y avait deux sortes de Landes : les landes permanentes et les landes temporaires.
Les landes permanentes, demeuraient toujours en landes et les habitants du Fuilet les connaissent bien parce qu’elles subsistent aujourd’hui. Des broussailles, des ajoncs, des genêts,…en abondance.
Les landes temporaires étaient ces champs laissés en jachère plusieurs années et remis en culture après avoir arraché la végétation et brûlé. Les cendres servant d’amendements.
Il était très pénible de les remettre en culture. Le sol rempli de racines d’ajoncs et de broussailles demandait un dur labeur.
Les mauges étaient un important pays d’élevage, il y avait beaucoup de troupeaux pour le travail de la terre et pour la viande. Les landes servait aussi de pâturages.